Un bal (rondo sériel)
Jean-Charles
Pour cet exercice d'écriture, j'ai d'abord pensé la série avec deux idées en tête:
- J'avais envie d'écrire quelque chose de dansant, comme une valse ou une mazurka. J'ai donc choisi des intervalles successifs permettant de gérer au mieux consonnances et dissonances dans un rythme ternaire.
- Je voulais aussi disposer de degrés de liberté supplémentaires dans les enchaînements de série: j'ai donc cherché une série permettant un tuilage des imitations.
Quelle forme structurelle pour pouvoir expérimenter cette nouvelle écriture dans des parties bien différenciées ? Le rondo s'est assez naturellement imposé: ABACA, voilà qui permet de créer 3 parties potentiellement contrastées, et surtout de raconter quelque chose.
Mais quoi raconter après avoir introduit la valse lente ?
Un évènement pour la partie B ? Ma réflexion sur le choix des effectifs a joué un rôle ici: de prestigieux invités se joindront au bal , qui reprendra de plus belle. Optons donc pour deux cors en Fa et un trombone, pour une entrée un plus théâtrale :)
Ayant eu comme une envie de me moquer de mes personnages, j'ai un peu "forcé le trait" sur la rythmique et l'instrumentation dans la reprise du bal. Les instruments même qui ont pu donner un trait prestigieux à nos invités vont ici les faire sombrer dans le grotesque.
Là, j'ai l'excellent "Ridicule" de Patrice Leconte en tête. Donc, naturellement, pour la partie C, ayant à l'esprit des scènes du film, j'essaie d'illustrer les manières affectées et commérages de tout ce petit monde, dans une partie plus concertante.
Ne reste plus alors qu'à conclure avec un dernier tour de valse.
Quels enseignements dans ce nouveau cours ?
Choix de la série, de la structure, des effectifs, des nuances, choix rythmiques, choix mélodiques: la liberté d'expression est belle et bien réelle en écriture sérielle !
Certes, les choix mélodiques sont contraints, et l'exploitation des inévitables dissonances à des fins expressives n'est pas forcément évidente.
Mais mes préjugés n'étaient apparemment pas fondés: point de tyran dodécaphonique qui serait bien pire que le tyran Majeur :)
- J'avais envie d'écrire quelque chose de dansant, comme une valse ou une mazurka. J'ai donc choisi des intervalles successifs permettant de gérer au mieux consonnances et dissonances dans un rythme ternaire.
- Je voulais aussi disposer de degrés de liberté supplémentaires dans les enchaînements de série: j'ai donc cherché une série permettant un tuilage des imitations.
Quelle forme structurelle pour pouvoir expérimenter cette nouvelle écriture dans des parties bien différenciées ? Le rondo s'est assez naturellement imposé: ABACA, voilà qui permet de créer 3 parties potentiellement contrastées, et surtout de raconter quelque chose.
Mais quoi raconter après avoir introduit la valse lente ?
Un évènement pour la partie B ? Ma réflexion sur le choix des effectifs a joué un rôle ici: de prestigieux invités se joindront au bal , qui reprendra de plus belle. Optons donc pour deux cors en Fa et un trombone, pour une entrée un plus théâtrale :)
Ayant eu comme une envie de me moquer de mes personnages, j'ai un peu "forcé le trait" sur la rythmique et l'instrumentation dans la reprise du bal. Les instruments même qui ont pu donner un trait prestigieux à nos invités vont ici les faire sombrer dans le grotesque.
Là, j'ai l'excellent "Ridicule" de Patrice Leconte en tête. Donc, naturellement, pour la partie C, ayant à l'esprit des scènes du film, j'essaie d'illustrer les manières affectées et commérages de tout ce petit monde, dans une partie plus concertante.
Ne reste plus alors qu'à conclure avec un dernier tour de valse.
Quels enseignements dans ce nouveau cours ?
Choix de la série, de la structure, des effectifs, des nuances, choix rythmiques, choix mélodiques: la liberté d'expression est belle et bien réelle en écriture sérielle !
Certes, les choix mélodiques sont contraints, et l'exploitation des inévitables dissonances à des fins expressives n'est pas forcément évidente.
Mais mes préjugés n'étaient apparemment pas fondés: point de tyran dodécaphonique qui serait bien pire que le tyran Majeur :)
Cours68
ModuleLes formes compositionnelles - Aborder l'écriture moderne et contemporaine
D'après
"Koncerto" op. 24
Anton Webern
Mars 2024
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